Chants républicains (2)

Nombreux sont les chants de la république connus à travers le monde, ils ont été repris à travers les époques,trois exemples sont ici proposés:

“A las barricadas”: chant anarchiste de la CNT-AIT pendant la Guerre civile espagnole. Il se chante sur l’air de La Varsovienne. Les paroles ont été écrites par Valeriano Orobón Fernández, et publiées pour la première fois en novembre 1933 dans un supplément de la revue Tierra y Libertad de Barcelone.

La version proposée est celle du groupe El Comunero, un groupe musical spécialisé dans les chants révolutionnaires et anti-fascistes, créé en 2008. À la base, ce groupe était un hommage à Manuel Jimenez, grand-père du chanteur guitariste et fondateur du groupe Thomas Jimenez (également fondateur du groupe « L’air de rien »). En effet, El Comunero, que l’on pourrait traduire par « Le communard » ou « Le coco », était le surnom donné à Manuel le communiste par ses camarades de lutte anarchistes de la CNT, avec qui il combattit pendant la guerre d’Espagne.

A las barricadas

“A galopar”: Le texte de cette chanson est en fait un poème de Rafael Albertí, poète militant, engagé dans le camp républicain, qui prît une part ardente aux activités de l’Alliance des intellectuels anti fascistes lors de la guerre civile. Il est mis en musique par Paco Ibañez.

a galopar

La version proposée ici est celle d’Attaque 77 (ou A77AQUE), un groupe de punk rock argentin fondé en 1987 à Buenos Aires. Il était composé de Demián Ciro Pertusi, Mariano Gabriel Martinez, Leonardo De Cecco et Luciano Scaglione. Ciro a cependant décidé de quitter le groupe au début de l’année 2009. Le groupe continuera sans lui. C’est un des groupes de rock les plus importants d’Amérique du Sud. Leurs compositions sont essentiellement punk, ska punk, alternatif ainsi que métal pour quelques chansons.

A galopar

L’Estaca ( « le pieu » en catalan) est une chanson composée par le chanteur Lluís Llach en 1968.Composée durant la dictature du général Franco en Espagne, c’est un cri à l’unité d’action pour se libérer de l’oppression, pour atteindre la liberté. D’abord symbole de la lutte contre l’oppression franquiste en Catalogne, elle est devenue un symbole de la lutte pour la liberté.

estaca
   Lluís Llach

Extrêmement populaire en Catalogne aujourd’hui, au point d’être considérée comme partie du folklore populaire, elle a aussi connu un destin international. Elle a eu plusieurs interprétations différentes et a été traduite en plus de cinquante langues. Ici, la version du groupe toulousain Zebda :

Estaca