Hommage aux 32 résistants fusillés à la caserne du Colombier, dont 9 républicains espagnols
Émotion, Fierté, Force des mots et des chants
(La chanson de Bourg Madame, Ay Carmela…)
Un aller et retour Barcelone-Rennes, même si le séjour a été plus que rapide (24 heures), l’après midi du 27 a été bien rempli : un arrêt devant l’ex–cinéma Le Royal dans lequel Pedro Flores avait placé une bombe, la rue Saint Malo et le café « El consulado » où a eu lieu la rafle du 20 mars 1944, les maisons de Francisco Arroyo, Frutos Arribas, lieux de leur arrestation, la prison Jacques Cartier où ils ont été enfermés avant, pour une cinquantaine d’entre eux, de partir pour les camps de concentration nazis, et pour les autres, vers la caserne du Colombier où ils seront exécutés.
José María voulait voir, toucher les murs, passer dans les rues et sentir les pavés du vieux Rennes qu’ils fréquentaient, lever la tête vers ce ciel breton (très ensoleillé!!) qu’ils ont regardé avant de mourir sous les balles du peloton d’exécution.
Gabrielle García – MERE 29
Le responsable du groupe brestois Antonio García Martín, (pseudo Antonio ou Joseph Moreno), a été fusillé le 21 avril 1944 au Poulguen en Penmarc’h (Finistère).
Les 10 autres combattants républicains espagnols connaîtront les prisons de Pontaniou à Brest, de Jacques Cartier à Rennes, le camp de Compiègne, avant d’être déportés au camp de concentration nazi de Dachau.
Mon père Lucas Allende Santa Cruz faisait partie de ces 10 déportés.